Consultation psychologique à orientation juridique vers un avocat

 

1) Souvent les patients ou les patients anciens détenus ou ceux en liberté conditionnelle ont un comportement qui peut devenir ou redevenir délictueux ou poser ultérieurement des problèmes juridiques de responsabilité.

2) Parfois, ces patients sont emprisonnés mais à leur sortie et notamment en cas d’injonction de soins se pose le problème du suivi ou de la prise en charge lors de la sortie en liberté conditionnelle.

3) Ces situations font interférer des éléments juridiques, psychologiques et médicaux.

Le travail du psychologue est pour partie de démêler ces zones communes aux trois disciplines afin de mettre en évidence une nécessité de consulter et d’être pris en charge autre que celle du juriste.
Le suivi médico-psychologique n’est plus l’affaire du juriste. Son travail s’arrête à l’obtention de la liberté conditionnelle. Alors commence sur un autre plan ceux du psychiatre et du psychologue.

Ce suivi se coordonne avec et prolonge ce qui a été décidé par le juge à savoir le plus souvent une injonction de soins ou un conseil en termes de prise en charge globale dont celle psychologique.
Souvent l’injonction de soins permet d’obtenir de meilleurs résultats quant à l’intégration sociale du patient. Elle peut être coordonnée à la recherche d’emploi et fait partie intégrante de la réinsertion sociale du patient ancien détenu.

4) Les situations rencontrées font interférer des éléments juridiques et psychologiques. Le travail du psychologue est de mettre en évidence une problématique autre que celle de l’enfermement opposé à la liberté en tentant de faire corps avec l’esprit de la loi TAUBIRA.

Vont se poser des problèmes en termes de responsabilité civile au sens de l’article 1382 du code civil mais également en termes de responsabilité pénale atténuée au sens de l’article L122 et alinéas suivants du code pénal. Il n’en demeure pas moins qu’en psychologie et en psychothérapie de soutien  notamment vont se poser en termes de qualité du suivi des questions relatives à l’observation et au vécu des prescriptions du juge. C’est ici que commence le travail de soutien, en coordination de l’action juridique.

Le but recherché est une prise en charge intégrée du patient « l’ensemble de ses dimensions comportementale permanentes » en action dans les situations sociales.

Dès que sont mises en évidence des questions juridiques et la nécessité de les traiter vous pouvez nous contacter afin de vous orienter vers des avocats spécialisés.